- EAN13
- 9782352213253
- ISBN
- 978-2-35221-325-3
- Éditeur
- Guérin
- Date de publication
- 11/02/2021
- Nombre de pages
- 285
- Dimensions
- 21,1 x 15,3 x 2,5 cm
- Poids
- 420 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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En 1828, Adrien Durand, simple géographe missionné par le roi pour cartographier le massif, réalise la première du Pelvoux. Cette date marque aussi le commencement de la "Saga des Écrins".
Les premières s’enchaînent : une équipe anglaise composée d’Horace Walker, Adolphus Moore et Edward Whymper, guidée par deux pointures, Michel Croz et Christian Almer, atteint en 1864 le sommet de la Barre des Écrins, qui domine le massif. Puis, c’est la ruée vers la Meije : William Auguste Coolidge, guidé par Christian Almer et flanqué de ses deux "compagnes" (sa tante adoptive et une chienne membre d’honneur du Club alpin pour son impressionnant palmarès), accède sans trop de difficultés au supposé point culminant... manque de chance, tandis que, sous leurs pas, se dresse inutilement le Doigt de Dieu, de l’autre côté d’une traversée d’arêtes peu avenantes, la Meije au-dessus d’eux, leur fait un pied de nez.
C’est à Pierre Gaspard que reviendra finalement la première de la "Grande Difficile". Quant à cette traversée qu’Almer n’avait pu observer sans lâcher un spontané : "Unmöglich !", elle sera à l’origine d’une nouvelle pratique : l’alpinisme sans guide, particulièrement prisée par la fratrie Zsigmondy. À l’aube du XXe siècle, les grandes premières sont une espèce en voie d’extinction, il faut innover. L’escalade moderne est en pleine expansion et les intérêts se portent alors sur les directissimes, les itinéraires inventifs et les voies en solitaire. Seul, sur une paroi encore vierge de la Dibona, Pascal Junique pense à sa femme qu’il doit retrouver à la maternité pour une première visite de contrôle. Il nommera sa première "Visite obligatoire".
Les premières s’enchaînent : une équipe anglaise composée d’Horace Walker, Adolphus Moore et Edward Whymper, guidée par deux pointures, Michel Croz et Christian Almer, atteint en 1864 le sommet de la Barre des Écrins, qui domine le massif. Puis, c’est la ruée vers la Meije : William Auguste Coolidge, guidé par Christian Almer et flanqué de ses deux "compagnes" (sa tante adoptive et une chienne membre d’honneur du Club alpin pour son impressionnant palmarès), accède sans trop de difficultés au supposé point culminant... manque de chance, tandis que, sous leurs pas, se dresse inutilement le Doigt de Dieu, de l’autre côté d’une traversée d’arêtes peu avenantes, la Meije au-dessus d’eux, leur fait un pied de nez.
C’est à Pierre Gaspard que reviendra finalement la première de la "Grande Difficile". Quant à cette traversée qu’Almer n’avait pu observer sans lâcher un spontané : "Unmöglich !", elle sera à l’origine d’une nouvelle pratique : l’alpinisme sans guide, particulièrement prisée par la fratrie Zsigmondy. À l’aube du XXe siècle, les grandes premières sont une espèce en voie d’extinction, il faut innover. L’escalade moderne est en pleine expansion et les intérêts se portent alors sur les directissimes, les itinéraires inventifs et les voies en solitaire. Seul, sur une paroi encore vierge de la Dibona, Pascal Junique pense à sa femme qu’il doit retrouver à la maternité pour une première visite de contrôle. Il nommera sa première "Visite obligatoire".
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